Ventes manufacturières

Au Québec, les ventes de biens fabriqués ont chuté de 445 millions de dollars entre mars et avril. Ce résultat s’explique principalement par les pertes enregistrées dans la fabrication de matériel de transport.

Au Canada, les ventes de biens fabriqués et les nouvelles commandes ont respectivement diminué de 0,8 % et de 3,2 % entre les mois de mars et d’avril. Cette baisse ne signale aucun risque sur la tendance haussière constatée depuis l’été 2009. D’ailleurs, les commandes en carnet sont restées stables, les taux de croissance annuels restent solidement positifs tandis que le rapport des stocks aux ventes est toujours inférieur à sa moyenne sur les trois dernières années. La baisse du mois d’avril ne doit donc pas être trop interprétée.

Au Québec, les ventes de biens fabriqués ont chuté de 445 millions de dollars entre mars et avril. La chute est assez forte pour replacer la croissance annuelle en territoire négatif (+1,4 % en mars, -1,9 % en avril), sans toutefois briser la progression à la hausse de l’activité manufacturière observée depuis maintenant près de trois ans. Le maintien de cette tendance dépendra des variations annuelles qu’il faudra donc surveiller au cours des prochains mois. Les pertes du mois d’avril viennent principalement de la fabrication de matériel de transport (-378 millions de dollars). Les données sectorielles n’ont pas été fournies ce mois-ci pour les industries du textile et les produits du pétrole et du charbon, mais la baisse semble généralisée dans les biens non-durables. Pour les biens durables, on notera la baisse de 35 millions de dollars dans la fabrication de produits métalliques, la perte de 21 millions de dollars dans la fabrication de machines et la hausse de 53 millions de dollars pour la première transformation de métaux. Globalement, les résultats du mois d’avril ne brisent pas les courbes mais, il faut croiser les doigts pour que la chute relativement forte du mois d’avril au Québec ne soit qu’un accident de parcours dans la recherche d’une nouvelle robustesse de l’activité manufacturière.