72 % des proprios de PME de transport travaillent plus d’heures en raison de la pénurie de main-d’œuvre

Une enquête de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) démontre sans équivoque que les propriétaires de PME (moins de 500 employés) doivent travailler plus d’heures pour tenter de pallier la pénurie de main-d’œuvre.

Dans le secteur des transports, cette proportion atteint 72 %. Il n’y a qu’en hébergement et restauration où les patrons sont encore plus épuisés, à 79 %.

Homme à tête d’horloge qui s’arrache les cheveux.
(Image : Pixabay)

La FCEI entend faire de la pénurie de main-d’œuvre un enjeu de la prochaine campagne électorale provinciale et réclame la création d’un poste de ministre des PME et de l’allègement réglementaire.

« La première conséquence de la pénurie de main-d’œuvre pour les entrepreneurs est qu’ils sont obligés de travailler plus d’heures. De ce fait, ils ont très peu de temps, voire pas du tout, pour se renseigner sur les programmes et mesures existants », affirme la FCEI par voie de communiqué.

C’est dans cette optique que l’organisation a mis sur pied un outil de sensibilisation que les employeurs du Québec pourront utiliser lors de leurs rencontres à venir avec les candidats des différents partis.

On y retrouve également de l’information sur les programmes gouvernementaux disponibles pour atténuer cette pénurie (formation, crédits d’impôt pour la rétention de travailleurs expérimentés, etc.).

« Aujourd’hui, nous comptons aider les PME confrontées au manque d’employés. Nous mettrons de l’énergie pour informer les entrepreneurs de tout le Québec. D’ici la fin de l’année, nous irons à la rencontre de 40 000 dirigeants de PME québécoises et nous visons 100 000 l’an prochain », indique François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

« La campagne électorale sera bientôt lancée et les partis politiques devront proposer des actions pour aider nos PME, notamment pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre. Il est possible d’améliorer encore l’action gouvernementale par la création d’un poste de ministre des PME, dont le mandat principal serait de soutenir et d’épauler les PME dans leur croissance », conclut M. Vincent.

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