Changement d’heure et somnolence au volant

Dans la nuit du samedi 9 mars au dimanche 10 mars, nous passerons à l’heure avancée d’été, perdant du même coup une heure de sommeil.

Selon la National Road Safety Foundation, un organisme à but non lucratif américain, ce changement augmente les risques de somnolence au volant en perturbant les habitudes de sommeil.

« La conduite en état de somnolence peut être aussi dangereuse que la conduite en état d’ébriété », affirme Michelle Anderson, porte-parole de la National Road Safety Foundation.

Selon des experts, le cerveau humain cherche à compenser sa fatigue en prenant des périodes de micro-sommeil de quelques secondes. Durant des périodes de 3 à 4 secondes, les yeux de la personne au volant demeurent ouverts mais le cerveau ne traite plus les informations visuelles qui lui sont transmises.

À vitesse autoroutière, un conducteur peut parcourir une distance équivalente à la longueur d’un terrain de football pendant ces quelques secondes, au risque de dévier de sa voie vers la circulation en sens inverse ou de faire une sortie de route.

Les collisions induites par le sommeil peuvent entraîner de graves blessures puisqu’un conducteur somnolent ne prend pas les mesures correctives nécessaires alors qu’il quitte sa voie.

Signaux à surveiller

Au volant, soyez à l’affût des symptômes suivants, indicateurs de somnolence :

• Difficulté à se concentrer
• Clignements des yeux fréquents
• Oubli des derniers kilomètres conduits
• Hochements de la tête
• Bâiller ou se frotter les yeux à répétition
• Louvoyer, suivre de trop près ou rouler sur les bandes rugueuses

« Certains vieux trucs pour combattre la somnolence, comme baisser les fenêtres ou augmenter le volume de la radio, ne fonctionnent tout simplement si vous êtes en manque de sommeil », insiste Mme Anderson.

La meilleure chose à faire est de se ranger pour faire une pause et, si possible, faire une sieste. Évitez l’alcool ou les médicaments susceptibles d’induire de la somnolence.