Dites aaah – Tests antidrogue oraux envisagés aux USA

Les chauffeurs de camions pourraient bientôt devoir se soumettre à des tests de fluides oraux afin de détecter dans leur organisme la présence de drogue et autres substances contrôlées, en vertu d’une directive du département de la Santé des États-Unis.

Cette directive, entrée en vigueur depuis le 1er janvier,  permet aux agences fédérales telles que le Département des Transports (DOT) de recueillir et d’analyser des échantillons de fluides oraux dans le cadre de leurs tests de dépistage de drogue.

Il s’agit d’une mise à jour d’une politique datant de 1988, qui ne permettait de recueillir que des échantillons d’urine. Cette révision est apparue nécessaire aux autorités puisque différents produits permettant d’altérer les échantillons d’urine sont apparus sur le marché depuis quelques années.

« Les bases scientifiques pour l’utilisation de fluides oraux à des fins de tests de dépistage de drogue ont été largement établies », ont indiqué les autorités américaines.

Il est à prévoir qu’il faudra plusieurs mois au DOT pour élaborer un protocole de prélèvement et de tests de fluides oraux.

Il est aussi question de tests sur des prélèvements de cheveux, qui permettent de détecter des résidus de drogues telles que le cannabis, la cocaïne, l’ecstasy et l’héroïne jusqu’à trois mois après leur consommation.

Rappelons qu’afin de rehausser le niveau de sécurité sur les routes, la Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA) a doublé le nombre de tests sur les chauffeurs de véhicules commerciaux, les faisant passer de 25% à 50% comme Transport Routier l’a rapporté récemment.

Au Canada, l’Alliance canadienne du camionnage plaide pour une politique de tolérance zéro à l’égard de la consommation de drogues ou d’alcool.

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