La limite de 100 km/h jugée sécuritaire sur la 40 à Trois-Rivières

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a annoncé hier avoir complété l’étude de sécurité réalisée sur le tronçon urbain de l’autoroute 40, situé entre la rue des Prairies et l’autoroute 55 à Trois-Rivières.

Parmi les recommandations qui émanent de cette étude, débutée à l’automne 2021, il est convenu de « maintenir la limite de vitesse à 100 km/h, celle-ci étant jugée cohérente avec l’environnement routier et sécuritaire par rapport aux caractéristiques de l’infrastructure et aux conditions de circulation. »

En entrevue à Transport Routier, la porte-parole du MTMD, Roxanne Pellerin, explique que plus de 10 000 relevés de vitesse ont été effectués sur les véhicules  – dont 10 % à 13 % de camions – qui circulent sur ce tronçon urbain de 11 kilomètres de la 40, source de préoccupations d’élus locaux.

 « La Ville de Trois-Rivières a déposé une résolution municipale qui demandait au Ministère d’analyser les possibilités d’améliorer la sécurité routière sur les autoroutes 40 et 55 dans le secteur urbain de Trois-Rivières », indique Mme Pellerin, soulignant que plusieurs plaidaient pour une réduction de la limite de vitesse.

Comme on l’a vu plus haut, celle-ci demeure à 100 km/h mais des mesures additionnelles seront mises de l’avant. Il y aura notamment plus de messages relayés aux usagers de la route du secteur, les informant des entraves et incidents sur le réseau routier ainsi que des conditions de circulation afin qu’ils puissent adapter leur conduite en fonction de l’état du réseau en temps réel.

Ce projet comprend également l’ajout d’un panneau « Préparez-vous à arrêter à une zone de congestion routière » sur l’autoroute 55, en direction sud, dont les feux clignotants seront activés lorsqu’il y aura de la congestion.

Il est également question d’installer un radar photo au début de 2025.

Entre 2019 et 2021, 609 accidents ont été répertoriés sur ce tronçon de la 40. Plus du tiers (34 %) des accidents répertoriés sont de type collision arrière. Cette observation indique que les usagers semblent parfois être surpris par un arrêt ou un ralentissement de la circulation et qu’ils éprouvent de la difficulté à anticiper ce qui se passe devant eux.

Des problèmes de drainage ont également été soulevés dans l’étude, soit dans le secteur du pont Le Jeune, où il y a une formation de glace en hiver, ainsi qu’à l’approche du pont Radisson en direction ouest, où l’accumulation d’eau sur la voie de gauche peut être propice à l’aquaplanage lors de fortes pluies.

Des analyses se poursuivent pour déterminer si des mesures peuvent être mises en place afin d’améliorer ces deux situations.