Le projet d’expansion du Port de Montréal à Contrecoeur franchit une nouvelle étape

Le projet de terminal de conteneurs que pilote le Port de Montréal à Contrecoeur vient de franchir une nouvelle étape, alors que trois candidatures ont été qualifiées en vue de la sélection d’un partenaire privé.

Les dossiers retenus ont été ceux de :

  • Axium Infrastructure Canada et Pomerleau Capital
  • Ports America Holdings
  • Terminal Investment Limited (TIL)
Chaque jour, 1 200 camions transporteront des conteneurs provenant ou à destination du terminal de Contrecoeur. (Image : Port de Montréal)

Les trois finalistes qualifiés seront invités à présenter une soumission dans le cadre de l’appel de propositions qui commencera dans les prochaines semaines et durera environ 12 mois. Il est prévu que le choix du partenaire privé sera annoncé au deuxième trimestre de 2023 et que la clôture financière et commerciale aura lieu au troisième trimestre de 2023, pour un début des travaux au cours de cette même année.

Il est prévu que le terminal soit mis en service vers la fin de 2026.

Rappelons que, lorsqu’il aura atteint sa vitesse de croisière, il est escompté que le terminal de Contrecoeur accueillera 1,15 million de conteneurs équivalent vingt pieds (EVP) par an et que, chaque jour, 1 200 camions veilleront à leur transport.

« Le processus d’appel de qualifications a confirmé l’intérêt marqué que notre projet suscite à l’échelle locale, nationale et internationale. Les citoyens, les consommateurs et la communauté d’affaires peuvent se réjouir qu’un nouveau jalon soit franchi vers la réalisation de ce terminal à conteneurs vert et moderne, surtout dans un contexte mondial où nous avons besoin de chaînes d’approvisionnement plus résilientes », affirme Martin Imbleau, président-directeur général de l’Administration portuaire de Montréal (APM).

Selon le communiqué émis par l’APM, ce projet d’expansion représente un investissement de 750 à 950 millions $, générera 8 000 emplois pendant la phase de construction et 1 200 emplois récurrents lors de son exploitation.

Il est prévu qu’environ 80 % des retombées économiques seront au Québec.

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