Les étudiants étrangers pour contrer la pénurie de main-d’œuvre

Laver des camions, manutentionner de la marchandise en entrepôt, assister aux tâches de réception et expédition, de comptabilité ou encore contribuer à l’élaboration d’un nouveau système informatique : il y a une foule de tâches que des étudiants peuvent accomplir au sein d’une entreprise de camionnage.

D’ailleurs, le plus récent bulletin de RH Camionnage Canada démontrait que, au-delà des chauffeurs, la pénurie de personnel au sein de notre industrie touche désormais pratiquement tous les corps de métier (voir le lien vers l’autre texte ci-dessous).

Sean Fraser, ministre fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, estime que les étudiants étrangers pourraient faire partie de la solution.

Trois jeunes étudiants (deux garçons, une fille) assis sur le gazon de ce qui pourrait être un campus universitaire.
(Photo : Pixabay)

Il a en effet annoncé qu’à compter du 15 novembre, et ce jusqu’au 31 décembre 2023, les étudiants étrangers au Canada dont le permis d’études comporte une autorisation de travail hors campus n’auront plus à limiter à 20 par semaine leur nombre d’heures de travail à l’extérieur de leur institution d’enseignement.

Selon le fédéral, les quelque 500 000 étudiants étrangers qui se trouvent au pays qui seront désormais plus disponibles pourraient venir augmenter « la disponibilité des travailleurs en appui à la croissance post-pandémique du Canada » et ainsi contribuer à contrer la pénurie de main-d’œuvre.

« Comme l’économie croît plus rapidement que la capacité de recrutement des employeurs, le Canada doit envisager toutes les options afin d’avoir accès aux compétences et à l’effectif requis pour soutenir sa croissance. L’immigration sera essentielle pour remédier à notre pénurie de main-d’œuvre », indique le ministre Fraser.

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