Les probabilités d’une récession en transport sont de l’ordre du « 50-50 », estiment des analystes

Selon le plus récent bulletin de la firme ACT Research, bien qu’un « atterrissage en douceur » soit probablement ce qui attend l’économie nord-américaine, le scénario d’une « légère récession » devient néanmoins une possibilité qu’on ne peut plus ignorer.

Pour Kenny Vieth, président et analyste principal d’ACT, l’industrie traverse présentement des turbulences où des forces économiques positives significatives et des forces économiques de plus en plus négatives s’affrontent, citant notamment le choc inflationniste lié au conflit en Ukraine.

Photo portrait de Kenny Vieth, président et analyste principal d’ACT Research.
Kenny Vieth évoque les hausses de taux d’intérêt, des prix de l’énergie ainsi que les pressions inflationnistes. (Photo : ACT Research)

« Nous croyons que des pressions à la baisse sont en train de se former et que la probabilité d’une récession continue de croître », a déclaré M. Vieth, qualifiant cette éventuelle chute de « légère ».

Il dit constater que les niveaux de commerce et de consommation demeurent solides, tout comme le marché de l’emploi dans un contexte où l’activité manufacturière fait néanmoins face à des contraintes, le ralentissement économique attribuable à l’inflation étant en quelque sorte unique en son genre.

« D’un autre côté, les indices précurseurs traditionnels d’une récession entrent en jeu : les taux d’intérêt qui grimpent, les prix de l’énergie élevés, des événements extérieurs négatifs et des chutes de valeurs nettes viennent à l’esprit », analyse M. Vieth.

Selon l’expert, les probabilités qu’une récession se matérialise d’une manière ou d’une autre sont essentiellement de l’ordre du 50/50. M. Vieth évoque ainsi le ralentissement de la croissance actuelle vers un scénario de récession modeste dans le secteur du transport de marchandise.

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