Occupation et arrestations de syndiqués au bureau de comté de Bonnardel, qui s’entend néanmoins avec les contrôleurs routiers

La police de Granby a procédé à l’arrestation de 15 personnes en fin de matinée hier, des membres de Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) venus faire valoir leurs doléances au bureau de circonscription de François Bonnardel, ministre des Transports du Québec et ministre responsable de l’Estrie.

Selon ce qu’a écrit M. Bonnardel sur Twitter, les syndiqués seraient entrés par effraction dans son bureau, auraient effrayé et intimidé des employés, volé des articles et commis des actes de vandalisme.

Photo portrait de Francois Bonnardel à un lutrin avec un micro.
«Ce genre de comportement n’a pas sa place», a dit François Bonnardel au sujet de l’occupation de son bureau de circonscription, à Granby. (Photo : Page Facebook de François Bonnardel)

«Ce genre de comportement n’a pas sa place chez nous ou ailleurs et je demande au SFPQ de ramener ses membres à l’ordre», a ajouté le ministre Bonnardel dans un autre gazouillis.

Le syndicat a entièrement nié ces affirmations, toujours sur le populaire réseau social. Selon le SFPQ, ses membres se sont limités à installer des pancartes et des affiches sur les fenêtres du bureau de circonscription. Il n’y a là, ajoute le syndicat, aucune forme de vandalisme puisque ces affiches sont faciles à décoller.

Le SFPQ convient que des membres du syndicat ont occupé les bureaux de M. Bonnardel, mais soutient que le tout s’est fait «dans le respect et le calme». Le syndicat rejette catégoriquement toute allégation d’intimidation ou de vol.

Entente avec la Fraternité des contrôleurs routiers

La situation s’est révélée plus positive en soirée, alors que le cabinet de la ministre responsable du Conseil du trésor, Sonia LeBel, et M. Bonnardel ont annoncé avoir conclu une entente de principe avec la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec (FCCRQ).

Selon la partie gouvernementale, «l’entente permettra non seulement d’améliorer les conditions de travail et la rémunération des contrôleurs routiers, mais également d’accroître les services à la population par des mesures visant l’amélioration de la sécurité des usagers sur la route».

Les détails de cette entente demeurent confidentiels jusqu’à ce que les membres du syndicat l’aient entérinée.

Contrôleur routier qui procède à une inspection.
L’entente de principe prévoirait l’amélioration des conditions de travail et de la rémunération des contrôleurs routiers. (Photo : SAAQ)

Les ministres LeBel et Bonnardel se sont tous deux dits ravis de la conclusion de cette entente, la première soulignant à quel point les contrôleurs routiers «contribuent à rendre nos routes sécuritaires».

M. Bonnardel a quant à lui mis l’accent sur leur contribution aux abords des sites de travaux routiers. «J’en profite pour réitérer l’importance du travail effectué par les contrôleurs routiers sur nos chantiers partout au Québec. Ils sont essentiels au bon fonctionnement des travaux», a-t-il déclaré.

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