Mack – Mission accomplie pour le commando de Lévis

Les employés de l’usine Prevost de Lévis (secteur St-Nicolas) affectés à l’assemblage de camions militaires Mack peuvent fièrement dire : « Mission accomplie », puisque la commande de 1 587 camions des Forces armées canadiennes a été remplie.

Le dernier camion militaire Mack est en effet sorti de la ligne d’assemblage hier, 13 février.

Comme nous le relations en octobre 2018, le contrat de 725 millions $ CAN (plus en incluant les équipements connexes) octroyé à la division Defense de Mack a été réalisé dans la région de Québec puisque des clauses du gouvernement fédéral imposaient un certain niveau de contenu canadien.

Mack a ainsi pu profiter de l’expertise de sa compagnie sœur au sein du Groupe Volvo, Prevost Car, pour assurer la fabrication au pays. D’ailleurs, Mack Defense se félicite de la souplesse que la présence internationale des différentes entités du Groupe Volvo lui procure.

« Ce programme démontre la portée internationale de Mack Defense et de ses possibilités de collaboration », a justement déclaré David Hartzell, président de Mack Defense.

Les camions Mack de soutien intermédiaire sont de configuration 8×8 et d’une capacité d’environ 19 000 livres. Visiblement d’inspiration Renault avec leur cabine surélevée -contrairement aux poids moyens civils MD 100% Mack dévoilés il y a quelques jours – ils serviront de camions grues, de transport de marchandise, de manutention ou d’unités mobiles de réparation.

Outre Prevost, des firmes telles canadiennes telles que Dumur Industries (Saskatchewan), EODC (Ontario), Craig Manufacturing (Nouveau-Brunswick) ainsi que Link Suspensions (Alberta) et sa division Raydan ont contribué à la fabrication de ces camions militaires.

Avec la fin de ce contrat et un carnet de commandes légèrement dégarni, plusieurs travailleurs de Prevost se retrouvent sans emploi.

Toutefois, le syndicat Unifor se dit confiant que ces employés retrouvent rapidement du boulot puisque l’ajout de l’assemblage d’à peine un demi-véhicule par jour à l’usine Prevost serait suffisant pour remettre 75 d’entre eux au travail, indique une publication de Radio-Canada sur son site Web.

Hasard ou savant calcul politique? La fin de ce contrat survient à peine deux semaines après la rencontre du premier ministre François Legault avec Martin Lundstedt, président et chef de la direction du Groupe Volvo au forum économique de Davos.

D’autres contrats de Volvo ou de ses entités affiliées se dessinent-ils au Québec pour les travailleurs de la région de la capitale nationale?

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