camionnage

Obligation d’avoir un essieu autovireur dans les catégories d’essieux B.44 et B.45 après le 31 décembre 2014

Une demande a été déposée au Ministère des Transports du Québec (MTQ), il y a quelques mois, afin de reporter la clause qui stipule qu’à compter du 1er janvier 2015, les remorques munies d’essieux de catégorie B.44 ou B.45 devront obligatoirement avoir un essieu autovireur. Après avoir analysé les arguments soumis et à la suite de l’analyse des impacts possibles, le MTQ confirme que la mesure annoncée en 1998, qui prévoit que l’essieu autovireur est requis dans les configurations d’essieux B.44 et B.45 du Règlement sur les normes de charges et de dimensions des véhicules routiers, est maintenue. Il n’y aura donc aucun prolongement au-delà du 31 décembre 2014 de la mesure transitoire qui permet de remplacer l’autovireur prévu aux configurations B.44 et B.45 par un essieu simple relevable. Ainsi donc, à compter du 1er janvier 2015, les groupes d’essieux de catégorie B.44 ou B.45 munis d’un essieu relevable feront l’objet d’une réduction de charge permise de l’ordre de 6 000 à 8 000 kg par rapport à ce qui est accordé présentement.

Un camionneur vétéran du Manitoba nommé chauffeur de l’année

James McKibbon, camionneur vétéran pour l’entreprise Trappers Transport, a remporté le prix Chauffeur de l’année décerné par la Manitoba Trucking Association (MTA) et Camions Volvo Canada. «James a reçu des éloges de clients de Trappers pour sa coopération et sa capacité à dépasser les attentes sur une base régulière», a déclaré son employeur. Un dossier de sécurité impeccable, un engagement envers l’industrie et le service à la clientèle ainsi qu’un modèle à suivre dans la communauté. Tels sont les critères évalués chaque année par la MTA pour déterminer le Chauffeur de l’année. M. McKibbon s’est distingué dans chacune des catégories : il a 33 ans de conduite sécuritaire derrière lui et ses confrères le décrivent comme étant loyal, travailleur et fiable, en plus d’être «le gars qui sacrifie son propre temps sans se plaindre».

L’amélioration de l’indice FTR reflète un léger recul des perspectives de capacité critique

L’indice des conditions d’expédition FTR a augmenté d’un point en avril, pour atteindre une lecture de -7,7, montrant un léger recul des perspectives de capacité critique, comme le laissent entrevoir les lectures du mois précédent. Cependant, ce changement mensuel n’annonce aucune réelle amélioration de la capacité du camionnage, qui reste extrêmement serrée. L’indice demeure bas, reflétant les lectures d’utilisation de la capacité des camions se situant autour de 98-99 pour cent, et laissant entrevoir peu de répit jusqu'à la prochaine récession. La croissance du fret devrait rester forte jusqu’à la fin de l'année, et le taux payé par les expéditeurs pour le transport du fret continuera d’augmenter.

La ministre Raitt annonce une nouvelle réglementation concernant l’identification des marchandises dangereuses transportées

Lisa Raitt, ministre des Transports, a annoncé que la réglementation identifiant les marchandises dangereuses transportées sur les routes et les voies ferrées canadiennes sera harmonisée au Canada et uniformisée avec celle des États-Unis et des Nations Unies. Le nouveau règlement prévoira l'identification transfrontalière uniforme des marchandises dangereuses, ce qui éliminera le besoin de procéder à des interprétations et permettra au personnel d'urgence de mieux comprendre les risques que présentent les marchandises transportées, et ainsi, de prendre les mesures d'intervention appropriées. Les modifications servent à préciser l'utilisation de la plaque étiquette de danger afin d'identifier les livraisons de certaines classes de marchandises dangereuses, telles que les produits chimiques pour piscines, le propane et l'acétone dans les petits contenants. Elles introduisent également de nouvelles indications de danger réglementaires afin d'identifier les peroxydes organiques, les polluants marins et d'autres marchandises dangereuses transportées en quantités limitées.

Le gouvernement du Canada affecte des fonds pour améliorer l’efficacité du camionnage au port le plus achalandé du Canada

Il donne suite au plan d'action conjoint visant à appuyer un système commun de réservation amélioré à Port Metro Vancouver. Lisa Raitt, ministre des Transports, a annoncé que le gouvernement du Canada accorderait un financement de 3 millions de dollars pour réduire le temps d'attente des camionneurs, en ayant recours à de nouvelles technologies pour mieux articuler les activités entre les quatre terminaux de Port Metro Vancouver. Le projet d'interface commune de données aidera à mieux coordonner et planifier les mouvements des camions porte-conteneurs en apportant des capacités technologiques pour : recueillir des données sur les activités aux portes et aux terminaux, des renseignements qui aideront à coordonner les activités réalisées à plusieurs équipes et qui sont d'autant plus nécessaires aujourd'hui du fait du projet pilote pour les heures prolongées récemment annoncé pour les terminaux

Camions Volvo nomme Greig Howlett au poste de vice-président régional pour le Canada

Camions Volvo a récemment nommé Greig Howlett au poste de vice-président régional pour la région du Canada. Il supervisera les ventes commerciales et les opérations de marketing. «Greig a un important historique de succès dans une variété de postes de gestion au sein de l’industrie du camionnage lourd, et je suis heureux de lui souhaiter la bienvenue dans ce nouveau rôle», a déclaré Göran Nyberg, président de Camions Volvo, ventes et marketing pour l’Amérique du Nord. M. Howlett a occupé divers postes en vente et en gestion au Canada, aux États-Unis et en Australie durant sa carrière au sein de l’industrie des camions lourds, qui s’échelonne sur près de 30 ans. Il sera basé aux bureaux de Camions Volvo Canada à Mississauga, en Ontario. Il succède à Brent Weary, qui prend sa retraite après plus de 17 ans avec Camions Volvo. M. Weary dirige la région canadienne de Camions Volvo depuis 2003.

L’ACQ réclame un ajustement des critères d’admissibilité à la déduction des frais de repas

L’Association du camionnage du Québec (ACQ) a profité des consultations prébudgétaires menées par le cabinet du ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão, en prévision du budget 2014-2015, qui sera déposé dans les prochaines semaines, afin de soumettre des recommandations visant à améliorer davantage la compétitivité du transport routier de marchandises par camion. Les interventions de l’ACQ ont porté, entre autres, sur l’ajustement des critères d’admissibilité à la déduction des frais de repas. Le président-directeur général de l’ACQ, Marc Cadieux, a indiqué que les différentes conditions fiscales à remplir pour la déductibilité de frais de repas, pour les chauffeurs qui voyagent à l’extérieur de leur établissement de travail et/ou de leur domicile, ne correspondent plus à la réalité de leurs activités. «Nous estimons qu’un camionneur sur deux (50 pour cent) effectue ses activités à l’intérieur d’un poste de travail quotidien de 16 heures ou moins, revient à son port d’attache par la suite, mais doit néanmoins prendre ses repas sur la route et doit assumer les frais de ceux-ci sans compensation fiscale raisonnable», a déclaré M. Cadieux.

Les gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique donnent suite à des recommandations pour améliorer les activités de camionnage à Port Metro Vancouver

Lisa Raitt, ministre des Transports du Canada, et Todd Stone, ministre des Transports et de l'Infrastructure de la Colombie-Britannique, ont accueilli les recommandations du conseiller Vince Ready sur les mesures à prendre immédiatement pour mettre en œuvre des éléments clés du plan d'action conjoint présenté le 26 mars 2014, et ce, afin de retrouver la stabilité de l'industrie du camionnage à Port Metro Vancouver. M. Ready a soumis des recommandations à Transports Canada, qui y donnera suite rapidement. Ces recommandations permettront de mesurer les temps d'attente et de rémunérer les camionneurs en conséquence, conformément au plan d'action conjoint. «Ce n'est pas tout. Nous continuerons de discuter d'autres mesures pour mettre en œuvre le plan d'action conjoint et de solutions à long terme en vue d'assurer la stabilité et l'efficience des activités de camionnage au port le plus achalandé du Canada. Nous avons confiance que toutes les parties continueront de collaborer pour arriver à une stabilité à long terme au port.»

63e Congrès annuel de l’ACQ – Denis Lebel souligne l’importance de doter le Canada d’infrastructures de transport adéquates

Plus de 450 personnes se sont réunies au Château Frontenac, samedi, dans le cadre du 63e Congrès annuel de l'Association du camionnage du Québec, pour assister à l'allocution très attendue du ministre de l'Infrastructure, des Collectivités et des Affaires intergouvernementales et ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Denis Lebel. D'entrée de jeu, M. Lebel a grandement reconnu l'importance des infrastructures de transport relevant de sa juridiction, notamment le pont Champlain, en raison du rôle économique capital joué par l'industrie du camionnage. Le Ministre a également confirmé que le camionnage constitue le meilleur baromètre afin de témoigner de la santé économique du Canada et de la productivité, qui est à la source de la création de notre richesse.

Les frais d’inspections transfrontalières pourraient monter en flèche

Vous savez, ces frais que vous payez chaque année pour obtenir une inspection de quarantaine agricole (IQA) à la frontière? Eh bien, ils pourraient tout bonnement tripler. «Alors que le Canada et les États-Unis sont censés travailler pour mettre en œuvre le plan d’action Par-delà la frontière, l’Animal and Plant Health Inspection Service (APHIS) arrive avec une proposition déraisonnable», a déclaré David Bradley, président et directeur général de l’Alliance canadienne du camionnage. Le département américain de l’APHIS prétend que les frais courants de 105 $ US, perçus auprès des camions qui traversent la frontière, ne génèrent pas suffisamment d’argent pour couvrir les coûts du service. L’APHIS, qui a fait appel à un cabinet d’expertise comptable indépendant pour revoir la structure des frais reliés à l’IQA, a constaté que les camions commerciaux équipés d’un transpondeur devraient débourser près de 320 $ US par année – une augmentation de 205 pour cent.